Anja Fonseka est à la recherche des êtres vivants du sol, des collemboles, des vers, des acariens, mais aussi des invisibles, les bactéries et les champignons. Un bon sol est constitué d’un maximum d’entre eux, explique celle qui s’est spécialisée dans le compost et les analyses de sol selon la méthode Soil Food Web, tout en pétrissant une poignée de terre dans sa cuisine où se trouve le lombricompost en terre cuite. Il doit être bien fermenté et pourtant friable, avoir un taux d’humidité de 45 à 55 pour cent d’eau, une odeur de sol forestier et une couleur de 70% de chocolat noir. Les connaissances acquises peuvent rendre le sol sain, les plantes et l’homme aussi, car « Wenn öpis dur de Wurm geit isches guet ».