Un jardin potager devient un approvisionnement direct pour la table de midi

Un jardin potager devient un approvisionnement direct pour la table de midi

L’école d’Evilard souhaite emprunter de nouvelles voies, des voies courtes. C’est bon pour le climat et la biodiversité, et, de surcroît, directement pour les enfants. Le jardin va être aménagé en été 2024 sur environ 1300 m2 à proximité immédiate de l’école. Outre les légumes de plein champ et les fraises, 4 à 5 rangées de baies fourniront aux enfants des produits frais du champ. Le tunnel en plastique assurera une culture protégée toute l’année.

Un potager couvre de nombreuses compétences, selon les idées et principes directeurs du programme scolaire 21. Il offre un espace de formations et de découvertes attrayant. Dans le domaine de l’enseignement interdisciplinaire, il offre de nombreuses possibilités d’apprentissage.

Nous encourageons ainsi :

– “Faire soi-même” – avec les cinq sens – Apprentissage proche de la vie et porteur de sens – Apprentissage extrasolaire et compétences interdisciplinaires – Aptitudes personnelles, sociales et méthodologiques – Collaboration en groupe.

Renforcer la communauté

La cohésion sociale au sein de la commune est également renforcée et des coopérations s’ouvrent, par exemple avec la maison de retraite et l’épicerie toute proche. Nous mettons en lien des bénévoles, parents, voisins, souhaitant mettre à disposition leur temps et s’impliquer par le biais de journées d’action, par exemple pour la construction du tunnel de film plastique, en s’engageant pour les récoltes ou de désherbage en commun, pour des visites guidées du jardin, pour la construction d’une clôture ou du système d’irrigation, etc. En outre, le projet peut être étendu à d’autres surfaces en cas de succès.

Développer, décider et mettre en œuvre ensemble. L’utilisation future est développée en étroite collaboration avec tous les participants. Avec l’embauche d’un spécialiste agricole, la culture est gérée de manière professionnelle afin de garantir la qualité et la récolte.

Mathias Stalder